La France un silence complice?
Ce que je pense...
Le silence assourdissant de la france sur le 4 eme mandat d'Alassane dramane Ouattara en côte d'ivoire soulève plusieurs questions en Afrique et surtout dans les pays francophones en particulier.
Mon analyse critique de cette situation est la suivante :
1. Contexte Politique
Les présidents africains, dans la plus part des pays francophones en Afrique, cherchent à prolonger leur mandat à travers des révisions constitutionnelles intempestives ou des interprétations flexibles des lois. Cela peut mener à des tensions politiques, des manifestations par ricochet,morts d'hommes,arrestions et un climat d'instabilité.
2. Le rôle des puissances étrangères
Le silence ou l’indifférence des puissances étrangères (la France ancienne colonie,les USA, l'allemangne ,l'Angleterre... face à ces décisions peut être interprété de différentes manières :
•Acceptation tacite : Cela pourrait indiquer une certaine forme d'acceptation ou d'approbation tacite des actions du président Ouattara, surtout nous connaissons sa proximité avec la France dont les intérêts géopolitiques ou économiques de ne sont plus à redouter.
•Neutralité pragmatique : Les puissances peuvent choisir de rester silencieuses pour éviter de s’engager dans des conflits internes, préférant adopter une position d’observation jusqu'à ce que la situation se stabilise. Cette posture dénote de l'hypocrisie tout simplement.
3. Conséquences du Silence
Légitimation du pouvoir : Le silence des puissances étrangères entre autre celle de la France est perçu un plume à la légitimité du président en place, l’encourageant à ignorer les principes fondamentaux de la démocratie,les critiques internes et au finish à replonger la côte d'ivoire dans les cycles interminables de violence.
Démobilisation de l'opposition : Un manque de soutien international peut démoraliser l'opposition ou les mouvements pro-démocratiques, les rendant moins efficaces dans leur lutte contre un régime autoritaire.
Impact sur la démocratie : Cela soulève des préoccupations sur la santé démocratique dans le pays, où la communauté internationale pourrait être perçue comme complice d'un recul démocratique.
4. Perspectives de la société civile et de l'opposition
La société civile et l'opposition, malgré le silence des puissances, peuvent jouer pleinement un rôle crucial en mobilisant la population, en dénonçant les abus de pouvoir et en œuvrant pour une plus grande transparence et responsabilité. Leur résilience est souvent un contrepoids essentiel à l’autoritarisme de Ouattara.
Conclusion
Le silence des puissances étrangères sur la question des mandats présidentiels en Afrique ne doit pas être à double variable. Surtout en ce qui concerne la côte d'ivoire,car c'est un pays post-conflit à l'instar de la RDC.
Il est essentiel que la communauté internationale prenne position claire et encourage le respect strict des principes démocratiques, même si cela implique de naviguer dans des contextes complexes et souvent sensibles. En plus,l’engagement de la société civile et des citoyens reste crucial dans la lutte pour des gouvernances responsables et transparentes.

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